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KHALTI FATNA
26 mai 2011

Abderrahmane Zenati: MEMOIRES D'UN ANE DE L'ORIENTAL... UN LIVRE CULTE

 




" Extrait "

 



"... Certains de mes petits camarades, ceux qui vivaient avec moi dans la misère et la détresse, sont aujourd'hui des hommes importants : Azzouz « Boukhnouna » est devenu ministre. Allal « Lagraâ », médecin. Rachid « El Boual », avocat. Benyounès « El Khouaf », député. Jamal « M'sirta », professeur universitaire. Kouider « El Hab-hab », ambassadeur. H'mida « Chaklaïti », Officier supe-rieur dans l'Armée Royale. 

Ceux-là, dès l'aube de leur vie, possédaient une énergie de fer et une envie de tout comprendre, de tout savoir...

Beaucoup aussi de mes anciens compagnons qui par-tageaient avec moi les rudes épreuves et les désolations de la misère ont réussis leur vie dans le monde des affai-res.

Ceux-là, dès leur jeune âge, donnaient déjà des si-gnes de maturité précoce.

L'écrasante vie dans la rue les avaient rendu plus rusés qu'un renard et plus endurants qu'un hérisson. 
A force de vivre constamment dans le trouble, la confusion et tout les dangers, ils ne craignaient rien ni personne.

Allant n'importe où et mangeant n'importe quoi, ils étaient devenus des enfants instables et à demi sauvages. Toujours en alerte, il leur fallait êtres près continuelle-ment à faire face à toute éventualité. 

Certains, comme Salah « Bouchemma », Rachid «Bouklab », Saïd « El Mahsad » et moi qui portait l'insupportable pseudonyme de « Zaïla », étions dociles et obéissants. C'est à dire toujours rêveurs et utopis-tes...

Nous manquions d'initiatives et vivions entre le rêve et la réalité, entre la peur et la l'inquiétude... Nous sommes restés ce que nous étions toujours : timides, an-goissés, craintifs et toujours rêveurs.

D'autres encore, comme Hammou « El Maflout », El Bachir « Laâour »et El Miloud « Eddayakh » sont restés prisonniers de leurs incompétences et enchaînés à leur ignorance... Ils continuent, malheureusemernt, à vivre dans les rues d'Oujda dans la misère, la violence et la folie... "


Certaines histoires ne s'inventent pas, avait écrit Xavier Baudequin à propos de cet ouvrage. Elles paraissent si tragiques, si terriblement inhumaines qu'elles nous font immanquablement penser á certaines fresques magistralement croquées par les grands maîtres de la littérature contemporaine. Pourtant, parfois, la réalité dépasse la fiction. Et il ne nous reste plus alors qu'à nous interroger sur les étranges rebondissements du destin de certains. 


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Abderrahmane Zenati B.P 338 Saïdia Maroc
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Du Maroc : 0661 82 92 62 ...

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Commentaires
KHALTI FATNA
  • Un roman émouvant ponctué d'amitiés, d'amours et de guerres... On s'imprègne du narrateur et on avance dans l'histoire avec lui, on passe du rire aux larmes, de l'espoir aux regrets, de la vie à la mort. Les décors changent tout au long du roman, on passe
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